...
Ô comme tu lui ressembles !
À cet été finissant qui ne verra jamais octobre,
À ce rayon timide et sobre
Qui n'ose entrer dans l'ombre où ma lumière tremble,
Inquiète.
Je ne t'ai pas rêvée,
À peine imaginé
Qu'un jour tu serais prête
À faire ce long voyage,
À braver la tempête
Comme on tourne une page
Que l'on croit à jamais
Écrite.
Comme tu leur ressembles
À ces nuages étonnamment heureux
Qui dans ton ciel vont l'amble
Sous les regards vitreux
D'un soleil finissant.
...
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
ce poème est magnifique, mais quelle mélancolie morbide...
RépondreSupprimerLes rêves ne meurent pas Emrys parfois simplement ils s'échappent déliquescents, pour retourner s'abreuver à leurs sources
Ici, il n'y a rien de morbide, Théo
RépondreSupprimerRelisez, encore et encore...
et vous y verrez bien autre chose
Le ton est tellement mélancolique que la lecture me donne des frissons..et m'égare..j'avais remarqué cet égarement avant de relire...
RépondreSupprimeret j'ai relu encore.. le plaisir est grand de vous lire
En fait rien de morbide vous avez raison, juste une profonde et existentielle mélancolie..
ce texte est sublime de beauté triste ..j'aime tellement.