jeudi 17 septembre 2009

Septembre

...




Ô comme tu lui ressembles !

À cet été finissant qui ne verra jamais octobre,

À ce rayon timide et sobre

Qui n'ose entrer dans l'ombre où ma lumière tremble,



Inquiète.



Je ne t'ai pas rêvée,

À peine imaginé

Qu'un jour tu serais prête

À faire ce long voyage,

À braver la tempête

Comme on tourne une page

Que l'on croit à jamais



Écrite.



Comme tu leur ressembles

À ces nuages étonnamment heureux

Qui dans ton ciel vont l'amble

Sous les regards vitreux

D'un soleil finissant.



...

3 commentaires:

  1. ce poème est magnifique, mais quelle mélancolie morbide...
    Les rêves ne meurent pas Emrys parfois simplement ils s'échappent déliquescents, pour retourner s'abreuver à leurs sources

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  2. Ici, il n'y a rien de morbide, Théo

    Relisez, encore et encore...

    et vous y verrez bien autre chose

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  3. Le ton est tellement mélancolique que la lecture me donne des frissons..et m'égare..j'avais remarqué cet égarement avant de relire...

    et j'ai relu encore.. le plaisir est grand de vous lire

    En fait rien de morbide vous avez raison, juste une profonde et existentielle mélancolie..

    ce texte est sublime de beauté triste ..j'aime tellement.

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