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Où se cachent l'hiver, son ciel de marbre gris,
Quand le vent tourne au bleu des lumières vernales,
Quand la fauvette chante en notes atonales
La noce des saisons dont nous sommes épris ?
Le temps fait oublier ce qu'il nous avait pris:
Le regret des baisers, des amours automnales,
Le deuil de février, ses oeuvres cardinales,
Tout ce qui gît sous terre en nos rêves aigris.
Tu connais mon chemin entre lierre et bruyère
Que j'avais pris jadis avant que d'être à Hyères
Près du bougainvillier, du jasmin indolent.
Je connais ton chemin d'averses et de pluie
De la couleur absente à la douleur enfouie
Jusqu'à la différence, ô printemps insolent !
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je passe de temps en temps dans cet endroit figé
RépondreSupprimerqui semble attendre quelques étonnements..et voilà que ma surprise est grande en lisant ces lignes...la mémoire murmure à mon oreille des mots oubliés des mots étranges ...
peut être pour Elle...
Merci Théa d'être passée déposer des fleurs sur le marbre froid.
RépondreSupprimerEffectivement, ces mots sont pour Elle.