mardi 28 avril 2009
Ambrosia
Quand la nuit te fait plaine ensemencée d'étoiles,
Quand le vent me fait laine étendue sur ton corps,
Lors tu donnes congé au temps sans son accord,
Enfin je te sais mienne, enfin tu me dévoiles.
Et dans ton rêve bleu, ma douce assuétude,
Ta langueur opiacée, mes volutes d'encens
S'enlacent sur l'autel où se grisent de sang
Nos lèvres en pixels sans la moindre inquiétude.
Puis mes désirs ardents liquéfient toute opale
Des filaments de sucre aux bouts de tes doigts blancs ;
Elle devient tangible et ne fait pas semblant
Ma caresse impatiente autour de tes seins pâles.
Il faudra bien qu'un jour, Ambrosia ma bergère
Tu me guides vers toi, me montres le chemin,
Et pour qu'enfin comblées s'unissent nos deux mains
Au-delà de la toile entre nous étrangère.
Quand ma nuit sera pleine et de toi et du voile
Des baisers doucement déposés sur ton corps,
Le temps fera silence et tu crieras : "Encore !
Montre-moi, mon amour, la maison des étoiles !"
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
"Je suis sur le chemin
RépondreSupprimerQui te mène à l’amour
Le tendre parchemin
Ta muse pour toujours
Je suis un entrechat
La bergère des vents
Je suis ton Ambrosia
Depuis la nuit des temps"
Lotus
on se fait un peu voyeur parfois, pour caresser un instant les étoiles, mais le pardon je sais sera, puisque que ce sont les mots que je regarde avec dévotion...
RépondreSupprimerThéo
C'est merveilleux d'arrêter le temps et d'apprécier les bons moments d'amour et de la douceur avec cet écrit ardent
RépondreSupprimer